Technologie Oyster Rolex et premier coup de communication


Pour promouvoir sa technologie Oyster, la marque horlogère Rolex va recourir en 1927 à l’un des premiers placements de produit de l’histoire de l’horlogerie

Dès l’origine de la marque, Rolex mesure l’importance de la performance d’étanchéité de ses montres et travaille ardemment à leur amélioration. Le fruit de nombreuses recherches va ainsi permettre à la marque de déposer un brevet, dit  «  Brevet Oyster » en 1922. La démonstration spectaculaire de celui-ci va, quelques années plus tard, renforcer la popularité de la manufacture.

Une technologie extrêmement novatrice

Rolex développe son boitier étanche grâce à deux éléments clefs, la couronne et le fond de boite vissées avec joints d’étanchéité. Ce principe est particulièrement novateur pour l’époque. Ainsi, à la manière d’une huitre, plus la montre descendra en profondeur et soumise à la pression de l’eau, plus elle sera étanche. En effet, les joints d’étanchéité de la montre vont se comprimer aux éléments du boitier sous l’effet de la pression, renforçant ainsi l’étanchéité jusqu’à la rendre parfaite.

Un évènement de communication marquant

Hans Wilsdorf, fondateur de Rolex, va alors réaliser l’un des premiers placements de produits de l’histoire de la communication. Pour faire connaitre cette nouvelle technologie au plus grand nombre, il va se rapprocher d’une femme sportive d’une ténacité et d’une combativité remarquables. Mercedes Gleitze fera 8 tentatives de traversée de la Manche à la nage. Hans Wilsdorf se servira de sa grande popularité dans les journaux anglais, pour promouvoir à grande échelle son brevet.

En équipant la nageuse Mercedes Gleitze d’une montre à technologie Oyster, Rolex réalisera un des plus mythiques « coup de pub » de l’histoire de l’horlogerie. Mercedes sera la première femme à traverser la manche en 1927 avec une Rolex Oyster autour du cou, prouvant ainsi la parfaite étanchéité de ses boitiers Oyster.

Cet événement publicitaire sera un vrai coup de projecteur pour Rolex à l’époque et qui utilise toujours aujourd’hui la technologie Oyster.

Remerciements pour l'image d'illustration - Source gallica.bnf.fr / BnF