Montres de plongée : entre précision, robustesse et légende

La montre de plongée… cet accessoire tant convoité ! Si certain la portent sans jamais avoir mis un orteil dans une piscine, d’autres la considèrent, à juste titre, comme un équipement de survie. Mais finalement, qu’est-ce vraiment ?  

Une icône indémodable de l’horlogerie sportive

Véritable instrument, la montre de plongée est un élément essentiel de l’équipement du plongeur. En mesurant précisément le temps passé sous l’eau, elle constitue un outil crucial et indispensable lors d’une plongée.

Qu’est-ce qui caractérise une montre de plongée ?

L’étanchéité

Un des éléments les plus importants est son étanchéité. Une bonne montre de plongée doit être étanche à au moins 200 mètres. Dépasser les données du constructeur comporte des risques accrus d’infiltration d’eau.

Ces capacités de résistance (pression, corrosion…) sont liées à différents aspects de la construction horlogère :

  • – La qualité du matériaux des joints d’étanchéité, ainsi que leur emplacement,
    • – Le mécanisme du fond de boite, vissé ou clipsé, de même que la couronne,
    • – La résistance du verre à la pression (saphir ou minéral),
    • – Pour les montres professionnelles, la soupape à hélium.

Les premières montres étanches à 200 mètres sont apparues au début des années 1960, à l’instar de la Rolex Submariner [Découvrez cette icône mythique].

La lisibilité dans des milieux obscurs

La deuxième caractéristique essentielle est sa lisibilité. Les fonds marins étant naturellement sombres, il est indispensable d’avoir une montre dotée d’un cadran lumineux permettant de lire clairement les chiffres et le temps écoulé.

Pour cela, les fabricants ont utilisé au fil du temps différentes substances luminescentes. De fait, il s’agit clairement d’un sujet préoccupant, qui a généré de nombreuses polémiques et suscité recherches et avancées technologiques au fil du temps. [lire l’article consacré au sujet].

La lunette tournante du boitier

Ajouté à la fiabilité et la lisibilité de la montre en profondeur, celle-ci sera considérée comme une véritable montre de plongée si elle est équipée d’une lunette tournante sur son boîtier.

La lunette se règle sur l’aiguille des minutes et permet de calculer précisément le temps passé sous l’eau.

Depuis le début des années 1980, cette lunette est devenue unidirectionnelle : en cas de mauvaise manipulation, elle ne peut se déplacer que dans le sens qui réduit le temps de plongée, évitant ainsi tout risque de prolongation involontaire.

La Norme ISO 6425

Pour être officiellement certifiée « montre de plongée », celle-ci doit répondre à cette norme, qui exige notamment :

  • – Une étanchéité d’au moins 100 mètres,
    • – Une lunette tournante unidirectionnelle,
    • – Une lisibilité dans l’obscurité,
    • – Une résistance aux chocs, à la température et à l’eau salée.
En résumé, la montre de plongée ne se limite pas à un simple accessoire esthétique : c’est un outil pensé pour accompagner les plongeurs dans des conditions parfois extrêmes. Étanchéité, lisibilité et lunette tournante sont les trois piliers qui définissent cette catégorie bien particulière de l’horlogerie
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